PolluEcume (2022-2023)

Développer et tester une méthodologie pour évaluer le risque pour les habitats benthiques lié au cumul des rejets issus des systèmes anticorrosion présents au sein des parcs EMR.

Cas d’étude : la Baie de Seine élargie et les parcs de Fécamp et Courseulles

Coordination Ifremer

Type de projet

Financeur

Durée du projet

Lien

Mélissa DALLET (Ineris) (ARC)

National

DEB, Direction de l’Eau et de la Biodiversité

Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

2022-2023

Un des couples pressions récepteurs prioritaires pour les parcs éoliens de Fécamp et Courseulles est le risque de pollution chimique sur les habitats benthiques. Cette pollution chimique en phase de fonctionnement des parcs éoliens en mer provient notamment des moyens de protection contre la corrosion (protection cathodique) utilisés :  anodes galvaniques (ou sacrificielles) ou à courant imposé (ICCP) dont les risques pour l’environnement marin sont peu connus. C’est dans ce contexte que le  projet de R&D ANODE (France Energies Marines) a été mené jusqu’en 2020. Il faisait intervenir plusieurs partenaires scientifiques dont l’Ifremer (en particulier via la cellule mixte Ifremer/Ineris d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) en milieu marin). L’objectif de ce projet Anode était de quantifier les composés chimiques émis par les protections cathodiques (anodes sacrificielles et courant imposé) protégeant les structures EMR et d’évaluer le risque pour les espèces pélagiques de la colonne d’eau lié aux rejets des anodes sacrificielles en particulier. Dans ce projet, un modèle des flux de dispersion des métaux libérés dans la colonne d’eau au niveau de différents sites d’EMR incluant le futur parc éolien de Courseulles sur Mer a été développé et évalué. En parallèle, la dispersion dans la colonne d’eau du dichlore provenant des anodes à courant imposé a été modélisée autour du futur parc éolien de Provence Grand Large en Méditerranée. Comme mentionné ci-avant, le projet Anode s’est focalisé sur un compartiment de l’environnement marin en particulier à savoir, la colonne d’eau.  Le projet PolluEcume s’attachera ainsi à traiter, de façon complémentaire, d’un autre compartiment de l’environnement marin, le sédiment.

Les collègues impliqués
Les partenaires

Isabelle Amouroux, Anne Grouhel Pellouin : CCEM
Jean Louis Gonzalez : LERPAC
Florence MENET : LERN

FEM, INERIS